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1 juin 2009

l hebdo du vecchio

Me revoilà avec mes historiettes

 

Samedi matin, vélo, deux heures tranquille dans les weppes avec les habitués. Il fait un temps magnifique, du pur plaisir, j’ai mis les roues carbone bien gonflées le vélo file tout seul. L’après midi mariage d’un collègue à Jeannine, je retrouve des amis, c’est toujours un plaisir de les rencontrer. Thomas, lui, est à Crèvecœur pour le championnat du nord UFOLEP, je n’ai pas le don d’ubiquité, il se débrouillera bien tout seul, il est grand ce petit ! Physiquement il est prêt.

 

J’attends son coup de téléphone d’après course, dans le brouhaha de la salle Dalle, prés de la montagne de Wervik lieu incontournable pour les coursiers. Belle course ce grand prix du tabac, c’était un lundi du mois de Mai ;  encore une qui a disparue du calendrier, je l’ai faite dans tous les sens et dans toute les catégories en 1981 il fallait monter vingt cinq fois la bosse, une belle galère… enfin ce n’est pas le sujet.

 

Quand il m’appelle, Je comprends rapidement au son de sa voix que cela ne s’est pas passé comme espéré, il m’en racontera plus ce dimanche au départ de la course UFOLEP… Le soir, un film que je ne regarde pas jusqu'à la fin, je suis mat comme on dit chez nous, je pense à Thomas, ce titre c’était l’objectif avant de le lancer définitivement dans le grand bain FFC, pas grave il reste le titre Nord Pas de Calais. Celui la il découvre ses moyens physiques : en course, il tire des cartouches dans tous les sens, et à la distribution des prix il est souvent victime d’une panne de moral et parfois d’une  panne de cuisses… pourtant je lui dis souvent qu’en cyclisme « c’est rarement le plus fort qui gagne, c’est toujours un malin » il faut parfois utiliser la force de l’autre pour le vaincre comme en judo, n’est-ce pas petit scarabée ! En fin de saison on ne demande pas combien de kilomètres tu as fait à tirer le peloton on te demande combien de courses tu as gagné… (Dixit un des grands coursiers de tout les temps Roger Devlaemink).

 

Dimanche pour le grand prix de la ville tout est prêt ; le vélo,  l’équipement, du coup la matinée traîne en longueur quand j’arrive pour retirer mon dossard, la course des troisièmes et déjà bien entamée, rapide coup d’œil, Donat qui reprend (un peu tôt pour moi) après son opération de l’épaule à l’air de ne pas trop souffrir, décidément les coursiers m’épateront toujours. Il terminera la course au peloton,  Thomas fait la gueule… la déception du championnat de la veille est encore présente. Guizou qui a pris le départ avec les troisièmes  est bien posé sur sa nouvelle machine, il se balade et remporte facilement la victoire en cadet,  pour celui la tout se passe dans la tête, Max fait deux, en minime Anthony bis gagne et Gatien fait deux, en fin de course Thomas sort du peloton et prend une belle quatrième place, je fais un tour du circuit avec lui pendant qu’il récupère, il tousse et crache, les pollens quel saleté…

 

Puis c’est au tour des un et deux et de « quelques » quatre de se retrouver sur la ligne de départ, je demande à Laars (Samuel) s’il est bien, il me fait une moue dubitative pas l’air motivé Laars, en quatre nous sommes moins de dix au départ pas de point pour la montée en troisième catégorie : faut que je gagne absolument. Juste avant de partir je retrouve un vieux copain  Bernard Depau il conduit la moto de chez MOTOCOM il me saute au cou, quelle joie de le revoir, j’ai écumé avec lui les courses dans les années quatre vingt pour le vélo club de Lens (hé ! oui, j’ai fait des infidélités à mon cher VCUH).

Puis, c’est un deux trois partez ! Je suis de tout suite à fond j’ai la pétoche dans les virages heureusement mes adversaires sont rapidement hors course je n’ai plus qu’à filocher,  les meilleurs un et deux prennent les devants, j’assure sans prendre un courant d’air, quelques efforts et je remporte la course des quatre. Vl’a toujours  une bonne chose de faite.

 

Après la douche, retour sur la ligne, j’arrive trop tard pour assister à la victoire de Jérôme en un et de Joao en deux. Bilan de la journée : cinq victoires dans des catégories différentes pour le VCUH je ne peux pas faire ici la liste des places obtenues par les coursiers du club tant elle est longue même si dans certaines catégories comme la mienne ils n’étaient pas nombreux mais comme je pars du principe que les absents ont toujours tort. J’apprends aussi que le grand a mis la bâche en étant dans l’échappée , le moral du grand doit être à la baisse comme tous ceux qui ont la vrai classe, les jambes en granit et la tête en cristal mais je radote de nouveau…

 

A la réception tous le monde à l’air heureux, la municipalité, Italo pour l’UFOLEP, les dirigeants pour le club, ne parlons pas des coureurs qui repartent tous les bras chargés, les Halluinnois reçoivent en supplément un petit cadeau de la part de Francine, quelle amour, je crois qu’elle nous aime vraiment. J’espère que l’expérience UFOLEP sera renouvelée en 2010 en choisissant mieux la date pour éviter la concurrence, en rentrant je m’incruste chez Jean et Annie que l’on surprend avec une partie de leur famille, nous discutons sports devant une bière… ou deux, la journée se termine aussi bien qu’elle a commencée.

 

En rentrant appel de Ludo, treizième à Roncq puis d’Anthony qui fait cinq au mini Paris Roubaix, Julien lui fait neuf, sur plus de cent vingt partants il a fait les cinq derniers kilomètres avec un pneu crevé. La veille il remporte une nouvelle victoire sur piste, la aussi il a dû se battre contre l’adversité, depuis il attend la confirmation d’une sélection interrégionale sur piste, pas mal non ? Un vrai guerrier celui là.

Pourvu que ça dure

À la prochaine

Francis

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Commentaires
F
bien sûr que je vous aime sinon je ne serais pas là!<br /> Francine
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