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29 septembre 2010

Crotte, ca sent déjà la terre et les feuilles mortes

 

Ca y est, vl’a l’hiver avec trois mois d’avance. Samedi matin sous le crachin devant la maison il y avait  quand même quelques courageux pour partir vers les weppes. Tout se passait plutôt bien, quand  arrivés au dessus de Pérenchies pas très loin de l’autoroute A 25, au loin, un mur de flotte. Après le pont  d’autoroute, mon courage s’est dilué dans le vent et sous l’averse, d’un commun accord  presque l’ensemble du groupe avec un certain soulagement a fait demi-tour.  Pourquoi je dis presque, parce qu’un seul têtu a persisté et  continué sa route en solitaire : le géniteur des Hellin brothers « je ne sors pas pour faire trente kilomètres dixit Olive » le lendemain toute la famille est resté au chaud Max à bien fait (un peu) la gueule mais au vue du temps je crois qu’ils ont bien fait et puis une course de plus ou de moins, il a bien le temps tout comme Gatien d’ailleurs. Le retour s’est fait sous un ciel chargé mais sec, une fois au domicile le passage sous le tuyau d’arrosage fut obligatoire pour le vélo, les fermiers ramassent les betteraves et le maïs, ils amènent de la terre sur la route, la pluie fait  la berdouille et nous on est dégueulasse en rentrant…

Dimanche le déluge, personne au rendez-vous, pas étonnant, quelques coups de téléphones pour se faire coucou et se dire je ne roule pas et toi tu roule ? Vers neuf heures j’ai fais  piscine, hammam et jacuzzi avec Jeannine, tant qu’a étre mouillé autant qu’elle soit la plus  chaude possible.

Après la sieste, l’après midi j’avais décidé de squatter le domicile, seulement vers quatorze heures je me faisais chier comme un rat mort Jeannine aussi alors il nous est venu une idée saugrenue  pourquoi pas prendre direction de la mer, comme la circulation était fluide une heure plus tard nous y étions en prenant garde car les radars fleurissent comme les boutons sur le front d’un adolescent. Une fois sur la plage le temps était plus que correct nous avons marché une bonne heure, puis à l’abri du vent il faisait vraiment bon être au soleil sur la terrasse du casino à siroter un café. Nous en avons profité pour repérer un restaurant pour un des dimanches prochains. Sur le retour à peine à Ypres la flotte fait son come back, une fois à Halluin une file interminable, pour moi incompréhensible de soixante deux (méfiteux), qui quittent Menin pour retourner vers leurs pénates,  un bouchon de chez bouchon, heureusement je connais bien le coin j’ai pris des rues agaçantes non c’est vrai on dit adjacentes…

Le soir, des nouvelles de Donato qui malgré une glissade suivie d’une chute sous la pluie, sans gravité heureusement à part le verni qui saute comme d’habitude, la hanche , le coude, l’épaule, ect , fait treize en trois et juniors, son sort est jeté il sera classé en troisième la saison prochaine, Jef lui fait six je crois, mais je n’en suis pas sur… 

Le lendemain matin je prends des nouvelles de Guizou qui a couru avec le haut niveau cadet à Villeneuve sur Lot (j’y vais en vacances tous les ans) finale du challenge inter région cadet une belle galère, mille huit cent kilomètres en voiture aller et retour, il est rentré à quatre heures du matin sur Arras après une nuit de bagnole  il devait étre complètement naze malheureusement pour la course les résultats ne furent pas à la hauteur de nos espérances tant pis partie remise…

Antony  a couru en Belgique à Bury, il a fait la course. Après plusieurs tentatives de sa part arrivée au sprint qu’il a mal engagé, vingt trois, pas grave il retiendra la leçon il apprend vite…

Dimitri se remet doucement de son opération, pose d’une broche suite à sa fracture de la clavicule à Violaine les nouvelles sont bonnes tant mieux.

Mercredi, premier entrainement avec les nouveaux minimes certains vont voler de leur propres ailes, d’autres arrivent c’est la vie…

 

N’oublions pas la soirée du club le 16 octobre, les absents ont et auront toujours tort.

 

La citation du jour

 
 

« les vrais hommes sont ceux qui ont pour   point de départ, un respect  très profond   du passé. »

 

Ernest Renan

 

Francis

 

  

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