Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
le vcuh
Publicité
le vcuh
Newsletter
1 juillet 2011

L’écho du Vecchio : Le Team Vecchio a encore une fois frappé…

 

 


Dimanche, quelle chaleur! Pas un pet de vent, le thermomètre qui frôle les quarante degrés, du rarement vu par chez nous. L’après midi, direction Maulde, une course où j’ai toujours l’impression d’avoir un compte à régler. Une vieille histoire maintenant, mais qui me reste toujours un peu en travers de la gorge…

Vers seize heures départ des troisièmes, comme toujours je me demande ce que je fous là après tant et tant d’années à prendre des départs. La chaleur dans les premiers tours m’incommode au plus haut point, j’ai un mal fou à respirer j’ai comme une boule sur l’estomac à la relance au pied du faux plat. Alors jusqu'à trois tours de la fin je suis resté au chaud (encore) dans le peloton, de toute manière je ne pouvais rien faire d’autre que suivre, puis tout d’un coup dans les derniers tours je me suis débloqué, tout est revenu. J’ai levé le cul et attaqué violement pour rejoindre quelques gars qui avaient une centaine de mètres d’avance,  en passant par la  gauche de la route protégé ainsi que par les haricots en béton qui séparent les deux  chaussées. Une fois rentré il a fallut passer les relais très rapidement, avec l’effort que je venais de faire en travers de  la gueule dure, dure. Tous ce beau monde se regardait et attendant que ce soit l’autre qui prenne le relais, grand bien m’en pris car aussitôt nous avons repris un rythme de croisière suffisant pour empêcher le peloton de rentrer et ceci jusqu’à l’arrivée. Hélas, dans le dernier virage, un coursier que je vais dénommer ici cornichon  (il mérite largement ce surnom) est venu frotter dans le sprint ce qui a valu un à autre gars de se retrouver face contre terre pile devant moi, ça m’a provoqué une sacrée vapeur, avec la température du jour je n’avais pas besoin de ça, la cinquième place me plaisait bien me voila quatrième, tant pis…

Mes compagnons de club finissent au paquet, j’en profite ici pour les remercier infiniment pour le travail qu’ils ont effectué pour casser les velléités de retour du peloton, c’est un prêté pour un rendu, je le promets ici…

En première, Jérome était dans un jour sans, en deuxième Thomas semble abonné à la dix septième place, Christophe jambon lui fait preuve de constance dans ses résultats, en quatrième Steve progresse pas à pas, courage Steve.

Chez les benjamins, encore une deuxième place de Valentin qui n’en finit pas de grandir, Lukas a souffert de la chaleur après un excellent départ…

Lundi RAS à part que je viens de passer la barre des dix mille kilomètres pour cette année…

Mardi est une journée orageuse et lourde, vers treize heures direction Sin le Noble. Je fais office de mécano à Donato et au Renard, aidé efficacement  par fidèle Nico. Les deux gaillards ont un objectif pour le mois de juillet : la course ou nous nous rendons et une  un deux trois et juniors FFC, les ambitions du départ étaient uniquement de faire du rythme en prévision de leurs objectif. La suite va nous démontrer que nous avions sacrément tort de viser si bas. Sur la ligne de départ quatre vingt coureurs engagés, tout le gratin du comité plus quelques belges qui font rarement le déplacement pour rien, parmi eux une connaissance, un ex pro, une machine à rouler. Nous l’avons côtoyé lors d’un entrainement hivernal mémorable sur les pentes du mont d’Enclus Nico et moi, on en rigole encore tant on était à fond. Vers quinze heures  ils sont partis sous un soleil de plomb et une température infernale, le thermomètre frôlait dans la rue étroite de l’arrivée une nouvelle fois les quarante degrés. Vu la disposition de l’endroit et la température nous nous sommes déplacé dans la pampa pour passer les bidons plus facilement, fine décision, nos deux lascars on bu leurs deux litres d’eau chacun. Au premier tour une échappée de huit hommes prenait le large, ils passaient devant nous à une vitesse impressionnante mais sans vraiment creuser l’écart sur un peloton ou nos deux Halluinnois  faisaient plus que bonne figure bouchant les trous que certains première catégorie faisaient en explosant suite aux violentes accélérations. Déjà  à ce moment là, nous étions  sur le cul de les voir aussi à l’aise. Après de multiples passages de bidon, la fin de course approchant, un regroupement général eu lieu après bien sur mille et mille péripéties que je n’ai pas le temps ni le courage de raconter ici, manque de chance une averse diluvienne est tombé  pendant les deux derniers tours. Nico et moi avions fait un retour vers l’arrivée sous l’averse, heureusement pour nous en voiture, pour accueillir nos deux lascars que j’admirais déjà pour leur performance. Il ne restait en course qu’une petite trentaine  de coureurs, la crème de la crème, là encore une sacrée surprise : le renard a jaillit juste derrière le vainqueur, il était parvenu à sortir du peloton avec deux ou trois coureurs, il fait une place de  quatre exceptionnelle quand on sait qu’il dispose d’une licence  pass open. Juste derrière lui Donato s’est mêlé au sprint avec culot, il fait une non moins exceptionnelle dixième place. Nico et moi étions sur le cul, je peux vous assurer que l’on était pas les seuls, le Team Vecchio avait encore une fois frappé…

La suite vous la devinez, que du bonheur, même pendant le classement et la réception qui faillirent tournée tout les deux en ridicule ou en gag (Danny Bonn sort de ce corps)  un problème récurant en FFC…

Après des sandwichs rillettes préparés par la maman du Renard, engloutis avec une bonne bière, le retour vers nos pénates eu lieu dans la bonne humeur. Nos deux lascars nous racontaient leur course, encore et encore fier comme Artaban. Une fois garé devant chez moi, Donato m’a fait un plaisir immense comme je le félicitai  une fois de plus il m’a dit « merci Vecchio c’est grâce à toi et à Nico… ».

C’est moi qui te remercie Donato, si tes performances ainsi que celles de tous mes autres protégés peuvent inciter d’autres coureurs  à suivre nos conseils et notre ligne de conduite, tant mieux…

 

La brève de la semaine

« Au pays des cyclopes les borgnes sont aveugles »

Je vais rajouter une citation cette semaine elle était sur une carte que m’a fait parvenir notre très chère et trop éloignée Francine…

 

« Celui qui  se perd  dans  sa  passion est  moins perdu  que celui  qui  perd  sa passion »

Saint Augustin

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité