« Vivement deux mille douze »

L’écho du Vecchio

Cette semaine je suis encore en retard, mais sur ce coup la c’est volontaire. Je voulais vous narrer la course de mercredi soir qui a eu lieu à Arras…

Une fois de plus cette semaine le temps fut merdique, Jeudi avec les gamins j’ai bien cru que le déluge arrivait de Ypres alors que nous étions sur Geluweld, j’ai eu la sagesse d’obliquer sur la gauche vent dans le cul direction Comines. Cette intuition nous a évité un bien désagréable et monumental orage. Samedi et dimanche pas de course, alors petit tour dans les Weppes en compagnie des coursiers en stand by, des blessés et d’un futur cadet il faut bien qu’il s’habitue en douceur à la distance qui l’attend en mars deux mille douze, son père était présent également. Celui là je l’apprécie de plus en plus, tant sa façon de voir le cyclisme et l’entrainement des jeunes correspond à ma façon de voir et de faire…

J’ai couru lundi à Féchain en trois UFOLEP le Renard m’accompagnait, il courait lui en première. Je pense qu’il s’agit de sa dernière UFOLEP, avec tout ses résultats il devrait se retrouver la saison prochaine en troisième FFC minimum. Sur place à ma grande satisfaction le circuit de la course était celui qui m’avait permis il y a quelques années de faire deux, une belle bosse, des faux plats, seulement pas de pot une fois le départ donner le bon coup est parti aussitôt. Je n’ai pas pu l’accompagner avec moi que des morts. Sur la fin de la course la jambe étant bonne, j’ai tenté de faire une sortie en reprenant deux ou trois gaziers qui s’échinaient dans la bosse, je les ai repris un par un et au moment ou je m’apprêtai à rentrer sur le dernier, un rat qui me filochait depuis le bas de la bosse m’a flingué pour rentrer tout seul je m’arrache pour le reprendre et aussitôt il me demande le relais. Je peux vous dire que malgré mon souffle court il a entendu parler du pays en termes plus ou moins choisis, j’ai mis un tel merdier que nous avons été repris par le peloton alors que le trou était largement fait, tant pis. Au dernier passage, l’orage qui menaçait depuis un bon moment nous est tombé dessus, ma voiture me tendait les bras et comme je ne cours plus jamais sous la flotte suite à l’accident de mon Olive, j’ai bâché sans aucun regret. Le Renard lui était dans l’échappée des premières il fait sept, je l’attendais sur la ligne sous mon parapluie je l’ai vu passer dans un état de nerfs comme jamais. Quand je l’ai rejoint un peu plus tard il se prenait le chou avec un autre coursier, je n’y ai pas compris grand-chose, mais une fois de plus au risque de me répéter cela ne sert à rien de se mettre en colére car la colére se retourne toujours contre son auteur…

Mercredi donc direction Arras, fidèle Nico nous accompagne j’en étais très heureux après les événements qu’il a vécu cela lui à fait le plus grand bien. Après une matinée une fois de plus merdique l’après midi semblait prendre une tournure plus intéressante. Effectivement une fois sur place nous sommes surpris par les rayons du soleil qui nous attendent, cinq coureurs Halluinnois sont sur la ligne de départ Jeff, Donato, Davide, Thomas et mon Poussin je peux vous dire que pendant la course nous avons vu que du jaune (comme dit si bien monsieur Fauquodel), ils étaient dans tout les coups, la preuve, quatre sur cinq d’entre eux ont réussit à prendre la bonne échappée ne manquait à l’appel que le Renard, qui s’est employé à casser les relais avec l’appui de Guizou qui décidément à vraiment retrouvé avec la un semblant de sérénité une condition plus qu’intéressante. Malgré les attaques incessante des Halluinnois, le circuit étant facile et rapide (moyenne de la course prés de quarante cinq kilomètres heure) nous avons assisté à une arrivée de l’échappée au sprint, une fois de plus les commissaires FFC ne disposaient que d’un crayon et d’un papier pour faire le classement qui c’est le moins que l’on puisse dire fut aléatoire, la première victime est une fois de plus Donato qui recule de plusieurs places, malgré tout soyons positif, quatre Halluinnois dans les vingt, je dis bravo, la saison deux mille douze s’annonce sous les meilleurs hospices. Après la course j’avais prévu le ravito en consistant et en liquide cela nous a fait le plus grand bien. Retour au domicile vers vingt deux heures trente…

Cerise sur le gâteau Maxou m’appelle mardi soir pour me raconter sa course du lundi une un, deux, trois et juniors FFC prés de soixante coureurs au départ distance cent vingt bornes. Je ne lui avais pas dit mais j’étais un peu frileux pour qu’il participe à une course de ce niveau, je me suis trompé il réussit à décrocher la quatorzième place celle de premier junior. On lui a remis une coupe plus grosse que ses cuisses, celui la m’épate de plus en plus…

J e vous laisse je dois faire le ménage…

La brève de la semaine

« Ca fait parfois du bien de faire le vide dans sa tête, mais ce sont ceux qui en ont moins besoin qui le font le plus vite »

A la semaine prochaine « Dio decide »

Francis

Comments

[Michel]

Toujours aussi plaisant à lire tes commentaires Francis. je ne m'en lasse pas.
Ne change JAMAIS.
Amitiés du sud. Michel