L'Echo du Vecchio (semaine 26)

Cette semaine : lundi bonne réunion de la commission avant les vacances (cochon grillé au mois d’Octobre et pour 2011 peut être un réveillon) je peux dire aussi que tout vient à point à qui sait attendre, pourquoi ce proverbe m’inspire il a fallut près de quarante saisons pour être déclassé dans une course pour une action irrégulière. J’ai pris des amendes bien sur, pour insultes envers les commissaires etc etc mais déclassé jamais, je ne peux pas dire que cela me touche, le fatalisme de l’age sans doute, et puis l’enjeu n’est pas très important…

Allez, je vous explique : comme chacun le sait, en ufolep les quatrième partent avec un léger retard sur les première et deuxième catégorie. Après un départ plus que sage j’ai fais la course en grande partie dans une échappée de cinq coureurs qui comportait deux asthmatiques, enfin je le suppose, ils ne prenaient pas les relais « malgré mes incitations pressentes ». Il arriva ce qui devait arriver, l’échappée fut reprise dans l’avant dernier tour. C’est à ce moment là qu’un des deux asthmatiques a tenté la belle, je ne l’ai pas laissé faire comme vous vous en doutiez…

Dans la dernière ascension du petit faux plat, désirant me débarrasser du peloton pour arriver en solitaire, j’ai profité des haricots en béton qui séparent la chaussée pour gicler sur la gauche, je me retrouve seul et costaud à deux kilomètres de la ligne, c’est à ce moment que vient l’idée saugrenue aux première catégorie de nous prendre un tour, sachant qu’il est interdit de profiter du sillage j’ai donc gardé mes distances (dix à quinze mètres environs), en incitant jérome à rouler il me faisait ainsi un beau point de mire. J’ai franchi la ligne en vainqueur, aussitôt la ligne franchit des rumeurs de déclassement pour être rester dans le sillage des premières me sont arrivé aux oreilles, colportées par une partie des coureurs de quatrième catégorie. Très peu se sont d’ailleurs adressé directement à moi, les plus courageux, par contre un beaucoup plus grand nombre, les moins courageux, se sont plaint aux commissaires et à italo qui à la remise des prix m’a demandé ma version mais bien avant que je la donne les dés étaient jetés, mon sort était réglé, ils m’avaient déclassé…

Le Vecchio fier comme Artaban, sûr de ne pas avoir triché, n’as même pas protesté sachant que c’était inutile. Jeannine et moi avons donc quitté la salle sans bouquet et sans le trophée du vainqueur (et sans filet garni) avec dignité et honneur en passant devant les protestataires tête basse qui bizarrement fuyaient mon regard… Je n’en veux ni aux commissaires, ni à italo (c’était ma parole contre celle de mes adversaires ils pouvaient difficilement agir autrement au vue de la pression exercée), pas plus qu’aux coureurs même pas aux deux asthmatiques, car je suis le vainqueur moral de la course de Maulde…

Mais la saison n’est pas finie, rendez-vous à Météren … !

A part ce détail j’ai passé un dimanche formidable, j’ai retrouvé julien qui passait devant chez moi et qui raccompagnait un cousin (peut être un futur membre du VCUH), je ne peux détailler ici les résultats des presque vieux ainsi que ceux de Max et Gatien à la course de Maulde car j’ai quitté les lieux de manière précoce. Par contre, Anthony lui a fait deux dans l’Oise, battu de peu par Goliath, et Ludo vingt trois en toute catégorie, troisième des prix spéciaux (bien mon Ludo).

Bon je ne trouve plus rien à dire, maintenant je vais me coucher, à la semaine prochaine…

Francis