Le Vecchio est Complètement naze

L’écho du Vecchio

Bon dieu cette semaine quel flemme, pas par manque d’inspiration j’en manque rarement, c’est plutôt un manque de temps, comme la bonne Jeannine est en vacances j’ai encore plus d’occupation que d’habitude…

Samedi nous avons repris nos habitudes estivales, un départ de chez moi neuf heures pétantes pour la sempiternel boucle des Weppes, (pour info le départ officiel est toujours fixé à 9h00 à la fontaine d'Halluin, ndlr.)  le temps est superbe en ce moment alors il y avait du monde qui filochait les roues (sauf Olive qui à fait un tour en solitaire dans les monts des Flandres). Les courses on reprit depuis maintenant quelques semaines et une petite sortie de décontraction la veille cela ne peut pas faire de mal…

L’après midi une fois la sieste journalière et nécessaire faite, je suis devant une tasse de thé et quelques gâteaux secs les pieds sur la table du salon, je regarde religieusement le grand prix E3 j’ai assisté ébahi à un truc de la part de Spartacus, une crevaison, un peu plus tard un changement de vélo, suivi d’une attaque dans le vieux Quaremont dans la roue un Rabobank qu’il fait péter presque aussitôt, il rentre sur un groupe de dix coursiers en deux coups de pédales, il balade ce groupe pendant quelques kilomètres, une nouvelle attaque pour rentrer sur un autre Rabobank qu’il fera péter instantanément puis les derniers kilomètres style motocyclette, les avants bras posés sur le cintre, un martien je vous dis, il n’est pas de cette planète si pour le ronde il est dans le même état de forme tout le reste du peloton cours pour la deuxième place sans me tromper, pourvu qu’il n’y a pas une histoire de poudre de Perlimpinpin derrière cet exploit…

Une fois remis de mes émotions, direction la mairie d’Halluin pour la réception annuelle de remise des équipements il ne manquait presque personne même le Jeff était présent, discours, remise, photo ect, ect… Après deux ou trois verres de bières je suis reparti vers mes pénates heureux et confiant pour l’avenir du club, la jeunesse est présente, d’elle seule dépend l’avenir du VCUH. Pendant que j’y pense un grand bravo aux dirigeants qui ont organisé cette remise, pas de pagaille tout était réglé au cordeau…

Une fois que j’ai réussis à me séparer de mes lascars direction la maison ou m’attend la bonne Jeannine, la journée n’est pas finie, des amis nous attendent pour souper, la soirée est passé comme un rêve c’est quand j’ai levé les yeux vers l’horloge comtoise que je me suis rendu compte qu’il n’était pas une heure trente mais deux heures trente, passage à l’heure d’été oblige, je me suis dit demain matin la tête dans le c.. Francis, bien vu Vecchio.

Dimanche matin huit heures trente en compagnie de fidèle Nico petit tour de deux heures dans les Flandres en douceur bien sûr il a fallut le temps pour chauffer l’alambic, une fois rentré un repas au lance pierre, Jeannine et moi nous attendons Nico qui lui aussi s’est prit d’amitié pour mes lascars, tout le monde en voiture direction Hucquelier ou à lieu la première manche du challenge juniors espoirs du comité une heure quarante cinq de route la circulation est fluide il n’y a plus de travaux sur la vingt cinq tant mieux. Une fois sur place je retrouve mes trois jaune et bleu Thomas le renard, Thomas de Carvin, plus Maximum et leurs parents bien sur. Il y a la Guizou avec son maillot de Wasquehal et Wilfried un ex Halluinnois qui court pour Douai depuis maintenant quelques saisons, Donato et Bruno sont là aussi, bien sur je connais la course pour l’avoir fait il y a bien des années j’avais a cette époque été marqué par la dernière bosse, Quesque ,je dis pas une bosse un mur de près de cinq cent mètres de long, ceux qui arrive là sont déjà des costaux, ce circuit ne supporte aucune faiblesse je pense que la distance de cent vingt kilomètres pour des juniors est un peu excessive, passer de soixante kilomètres à cent vingt en un hiver, bonjour le défi…

Mes trois lascars on l’air serein et détendu il passent et repassent sur la ligne en devisant avec l’un ou l’autre, une fois le départ donné, un plan plus l’aide logistique du père de Thomas le renard, nous décidons de faire quelques kilomètres pour voir passer le peloton à différents endroits du circuit qui ne comporte que deux passages sur la ligne, après quelques recherches nous décidons d’un point stratégique que nous rejoignions dans la foulée un peu d’attente passage de l’ échappée d’une douzaine d’homme suivi de près par Maximum qui tente de rentrer, hélas il échouera tout, tout prés, dommage, suivi du peloton dans lequel les deux Thomas ont l’air à l’aise, facile à dire du bord du trottoir me direz vous. Déjà de très nombreux coureurs étaient passés par la fenêtre, le rythme devait être effréné, retour sur la ligne ou au passage les choses sont toujours dans l’état, avec les premières poses de bâches des largués, nouveau déplacement sur le circuit, entre temps l’échappée s’est débarrassé de deux coursiers, derrière on trouve un groupe, dedans Maximum derrière lui en chasse patate Thomas le renard puis le peloton avec Thomas de Carvin. Ces trois groupes se sont rejoints un peu plus tard. Pour nous direction le mur cité plus haut, là, deux coursiers de Wasquehal passent en trombe suivi du chapelet de coursiers tous plus grimaçants et zigzagants les uns que les autres, mes trois lascars en font partie il ne reste plus qu’une dizaine de kilomètres la ligne étant toute proche nous la rejoignons à pied nous y avons retrouvé nos deux coureurs de Wasquehal suivi du chapelet de coureurs bien espacés, la course avait dut être terrible, cette côte abominable c’était celle de trop pour Guizou qui avait fait son travail d’équipier jusque la…

Avec joie j’ai constaté que Thomas de Carvin avait obtenu une place entre quinze et vingt, Maximum est juste hors des prix cela devient une habitude, Thomas le renard lui fut retardé dans les derniers kilomètres par une panne de cuisse, pour rappel c’est la première fois depuis qu’il participe à des compétitions cyclistes qu’il effectue une tel distance en course, tout comme l’autre Thomas, d’ailleurs qui n’a pas eu le classement mérité les commissaires FFC sans les puces et une nouvelle fois sans vidéo ne l’ont pas classé (bande de n..)

De bien beaux résultats pour mes lascars je suis très fier d’eux le VCUH peu l’être Aussi…

Bon dieu quel week-end, une fois chez lui il était cuit le Vecchio.

La citation du jour

« Les hommes parlent de la victoire comme d’une chance. C’est le travail qui fait la victoire »

Ralph Waldo Emerson

À la semaine prochaine

Francis